Pas de déchet à la 1ère Foire Agricole Romande de Moudon – 7 et 8 mai 2016 !
Si l’agriculture de demain se veut responsable, écologique, résiliente et respectueuse alors il fallait bien que le premier grand événement romand en l’honneur de cette agriculture le soit aussi. Ainsi les organisateurs ont pris le temps d’étudier l’ensemble des impacts que la Foire aurait sur l’environnement. Et dans ce genre de manifestation la gestion des déchets compte pour beaucoup, c’est pourquoi Bio Vaud s’est tourné vers Ecomanif, le nouveau département spécialisé dans les manifestations de la société de gestion des déchets pour le Nord vaudois.
Ecomanif a pour cette occasion géré la problématique des déchets en fournissant poubelles et vaisselle réutilisable. Il y a eu bien sûr les traditionnels gobelets, mais aussi verres à pieds, assiettes, bols, ou encore les couverts.
L’objectif d’Ecomanif sur la Foire était de démontrer qu’il est possible de s’amuser et de se nourrir sans produire de déchets. Les stands, sensibilisés à la problématique, avaient pour consigne de limiter au maximum leurs déchets à la source. Les bouteilles PET étaient bannies de la manifestation (les traditionnelles grandes marques de soda et d’eau n’ayant pas leur place dans la foire), les boissons étant exclusivement de la bière, de l’eau du robinet, du jus de pomme et autres boissons artisanales.
Ecomanif a donc pris le risque de ne déposer sur l’ensemble du site que 10 poubelles 240l. pour les déchets incinérables, estimant que l’ensemble des acteurs de la foire allaient jouer le jeu.
Les résultats sont tout simplement étonnants. Le site est resté propre tout le week-end malgré une affluence de quelques 15’000 personnes. Aucun nettoyage du site ne fût donc nécessaire dans la soirée du samedi. Au final, Ecomanif a récupéré quelques 650 kg de déchets incinérables, 150 kg de cartons, 500 kg de verre et 150 kg de biodéchets.
Cela montre clairement qu’il est possible, grâce au concours de l’ensemble des acteurs d’une manifestation, de limiter les déchets à la source, d’éviter le suremballage pour au final atteindre une production de déchets, toutes fractions confondues, d’environ 100 grammes par personne.