Dans les écoles, le papier coule à flots : trop selon Virginie qui s’alarme de la quantité produite. « Ça fait mal au ventre quand on voit tout le papier que l’on doit imprimer. Pourtant, c’est compliqué de s’en passer pour les élèves. » Ce dernier étant indispensable, il existe cependant des solutions pour en réduire le gaspillage.

Sensible à la question du tri depuis toujours, cette enseignante d’école enfantine cherche toujours à améliorer ses gestes pour limiter les déchets. Elle ramène donc ses bonnes habitudes d’Aigle jusqu’à sa salle de classe.

Virginie imprime recto-verso et si possible sur des formats réduits. Ainsi, elle économise plus de la moitié du papier. Elle plastifie les feuilles pour prolonger leur durée de vie et leur résistance. De cette manière, les éléments aimantés au tableau ou accrochés aux murs sont réutilisables d’année en année.

Les enfants apprennent à différencier le papier des autres déchets et à trier dans les poubelles mises à disposition. Pour limiter le gaspillage, on leur apprend à découper au bord et non au centre de feuille. En plus des poubelles de papier dans les salles de classe et les salles des maîtres, on trouve des bacs de feuilles de brouillon issues de vielles fiches d’exercices. Virginie et ses élèves réutilisent les rouleaux de papier toilette ou de vielles boites à chaussures pour réaliser des bricolages.

Cette enseignante n’imprime que l’essentiel et récupère les livres de ses collègues, mais pour elle, ce qui fait une grande différence, c’est d’imprimer recto-verso.